Midi-conférence du 12 février 2020

Marc Paiement, MBA, associé sénior chez Novacap, Ken Brooks, MBA, Premier Vice-président, services consultatifs et transactionnels chez EY, Marie-Claude Boisvert, MBA, associée chez Clearspring Capital Partners et René Fournier, MBA, Président et chef des investissements à la Société Financière Walter, ont discuté de l’importance des 100 premiers jours lors de placements privés, des surprises auxquelles on peut faire face lors d’investissements privés, des PME et de l’apport du MBA dans leur carrière. La conférence fut habilement animée par Annie Vezeau, MBA, directrice principale, services conseils en gestion de risque chez KPMG.


Les 100 premiers jours

Les conférenciers sont entrés directement dans le vif du sujet, en discutant de l’importance des 100 premiers jours lors de placements privés. Nos panélistes étaient tous d’avis que la période critique lors de placements privés ne se limite pas aux 100 premiers jours, mais est souvent beaucoup plus longue. René Fournier a mentionné qu’un des dangers lors de tels investissements est de vouloir tout faire trop rapidemen; c’est pourquoi les 100 jours deviennent souvent les 12 premiers mois. Marie-Claude Boisvert a ajouté que mettre les plans d’action en œuvre, lors de projets plus complexes, s’avère souvent impossible à faire en seulement 100 jours. Marc Paiement a expliqué que ce que l’on fait lors des 100 premiers jours est lié à ce qui est ressorti lors de la période de vérification, qu’on appelle aussi « due dilligence », mais que de bâtir une relation avec l’entrepreneur prend habituellement de 6 mois à 1 an.

Lorsque Annie Vezeau a demandé à nos panélistes si les mauvaises surprises étaient inévitables lors de placements privés, Ken Brooks a précisé qu’on ne peut pas éviter les surprises, mais qu’il faut simplement savoir où prioriser ses efforts, et que souvent, il faut faire des fournisseurs, des clients et des employés ses priorités.
 

Le marché des PME

Est-ce qu’il y a un bon marché pour les PME au Québec? Nos conférenciers ont unanimement répondu que oui, le marché des PME au Québec est excellent. René Fournier a expliqué qu’il croit que 75 % des PME vont changer de main d’ici les prochains dix ans et que les firmes de capital privé pourront supporter cette transition. Marie-Claude Boisvert a ajouté que le contexte politique actuel est très pro investissement, ce qui est avantageux pour le marché des PME.
 

La valeur ajoutée d’un MBA

Le principal avantage du MBA pour les professionnels des placements privés est sans contredit la force du réseau de contacts, ont affirmé unanimement les panélistes. Marc Paiement a expliqué que c’est la méthodologie qu’on y apprend, la façon de réfléchir et la réflexion transversale sur les enjeux d’affaires qui font d’un MBA un atout indispensable lors d’une carrière en investissement.
Un énorme merci à nos panélistes et notre modératrice, qui nous ont offert des échanges de haute qualité. 
Pour vivre ou revivre la conférence, vous pouvez consulter l'album photo. 

Merci à notre partenaire présentateur, RBC Banque Royale et à notre partenaire des midis-conférences John Molson School of Business.

Soyez aussi des nôtres lors de notre prochain midi-conférence, le 20 mai prochain sur le thème : « Concilier les modèles d’affaires et les modèles de recherche ». Le panel de cette conférence sera composé de Yanis Mallat, MBA, Suzanne Benoît, MBA, Rémi Quirion et Annie Vezeau, MBA en tant que modératrice. Réservez votre place ici.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
 

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